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(latin populaire *essere, du latin classique esse)
1. Auxiliaire de temps et de mode, servant à former la conjugaison passive, les temps composés actifs de certains verbes intransitifs (venir, aller, partir, rester, entrer, sortir, descendre, monter, naître, mourir, passer, etc.), les temps composés des verbes pronominaux.
2. Réunit le sujet au complément précédé d'une préposition, ou à l'adverbe de manière, de temps, de lieu pour indiquer l'appartenance, l'origine, le lieu, le temps, l'état, l'opinion, etc. : Ce livre est à moi.Être de Paris.Être en deuil, sans ressources.
3. Sans attribut ni complément indique l'existence d'une personne, la réalité ou la vérité d'une chose : Ce temps n'est plus.
4. En langue courante ou familière s'emploie comme substitut du verbe aller aux temps composés ; en langue littéraire s'emploie au passé simple ou à l'imparfait du subjonctif au sens de s'en aller : J'ai déjà été chez lui hier.Il s'en fut dans la forêt.
Expressions avec être
Ce qu'il en est,
la situation réelle (après voilà, ou dire, savoir, etc.) : Voilà ce qu'il en est, vous savez tout.
En être,
accepter de faire partie d'une affaire, d'un complot, d'une action de groupe ; être homosexuel (familier).
En être (+ adverbe ou complément),
indique la situation, le point d'une évolution : Où en êtes-vous dans votre travail ?
En être à,
être arrivé au point de : Il en est à demander l'aumône.
En être à quelque chose près,
être obligé de tenir compte de, de faire attention : Il en est à 10 euros près.
Être (+ attribut),
sert de copule, l'attribut indiquant l'état, la fonction, la qualité du sujet : Elle est grande.Il est professeur.
Être à,
auxiliaire d'aspect, indique l'obligation : Ce devoir est à faire ; l'action en cours : Il est sans cesse à taquiner sa sœur (équivaut au verbe simple : Il taquine sans cesse sa sœur) ; se trouver à : Il est à Londres.
Être à quelque chose,
indique la tendance, le terme d'une évolution : Le temps est à l'orage ; l'attention portée à quelque chose : Il n'est pas à ce qu'il fait.
Être bien, mal, être au mieux avec quelqu'un,
être en bons, mauvais, excellents termes avec quelqu'un.
Être de la classe,
appartenir à un contingent prochainement libérable.
Être, se trouver dans le commerce,
se trouver sur le marché, être distribué par les circuits habituels du commerce.
Être en,
être vêtu de : Être en survêtement ; être dans telle situation : Être en deuil.
Être pour, contre,
apporter, ne pas apporter son soutien à.
Être sans,
manquer de : Être sans ressources.
Être soi-même,
être tel qu'on a toujours été et que l'on est par nature.
Littéraire. Fût-ce, serait-ce,
indiquent une supposition extrême : Je le suivrais partout, fût-ce au bout du monde.
Il en est ainsi,
voilà la situation.
Il en est de…, comme de…,
indiquent l'identité, la ressemblance, l'égalité.
Il est,
forme des locutions figées ou des tournures impersonnelles de langue soutenue, par opposition à c'est de la langue courante : Il est nécessaire que tu viennes.
Il est (+ nom),
équivalent dans la langue littéraire de il y a ; on trouve, il existe : Il est des parfums subtils.
Il est une heure, midi, etc.,
sert à indiquer l'heure.
Il n'en a rien été,
cela ne s'est pas produit.
Il n'en est rien,
cela n'est pas vrai, ce n'est pas la réalité.
Littéraire. Il n'est que de,
il suffit de : Il n'est que de l'écouter parler pour qu'il soit content.
Je suis à vous,
formule pour indiquer à quelqu'un qu'on est désormais disponible.
Littéraire. Ne serait-ce que,
même s'il s'agit seulement de.
Littéraire. N'était, n'eût été,
mis à part quelque chose, sauf quelque chose.
Littéraire. N'être plus,
avoir cessé de vivre.
Qu'est-ce qu'il est pour toi,
quel est le degré de parenté, d'amitié, de relation entre vous ?
Y être,
être chez soi : Je n'y suis pour personne ; au figuré, comprendre : Ah ! j'y suis !